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Notre séjour au pays de la grande pomme!

6 août 2009

18/

Flora:

On arrive!

Dans 12 heures, nous foulerons à nouveau le sol parisien!

Pas vraiment le temps de m'étendre dans cet article, il faut finir les valises et l'ordinateur en fait partie. J'etais bien partie pour vous raconter nos derniers jours mais internet a de petits problèmes et au bout de deux échecs (et donc deux articles écrits avec amour, perdus), j'abandonne.

Revenez donc dans quelques jours, même si on est rentrés, on vous doit encore des photos et des histoires. 

Pour l'info, c'est le moustique qui était le plus près de la bonne réponse au dernier jeu. Elle a pointé sur la blonde peroxydée qui embrasse fougueusement un inconnu. Bien sûr elle avait tord mais je suis sa voisine de gauche, en gris avec une queue de cheval.

Bref à demain, revenez hein, ce blog n'est pas terminé!

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3 août 2009

17/ Où est Charlie?

Notre grand jeu du jour: Dans cette photo, se cache quelqu'un que vous connaissez bien. Saurez vous trouver Flora qui s'y est glissée? (Vous pouvez cliquer sur la photo pour l'agrandir, comme pour la plupart des autres photos du blog) A gagner: d'autres jeux, des photos, des nouvelles, bref plein de chouettes choses...

P1000587

3 août 2009

16/

Flora: Bonjour à tous! Je ne reçois plus tellement de nouvelles depuis quelques jours, tout va bien chez vous? Ici tout va plutôt bien. Le temps continue à nous jouer des tours (en gros il fait beau un jour sur deux, au moins ça commence à devenir prévisible). Samedi, nous avons eu une très belle journée. Il a fait un temps superbe. Nous avions au départ décidé d'aller au Guggenheim en fin de journée puisqu'il était gratuit. Mais nous avons été retenus dans le parc et n'avons même pas été jusqu'au Guggenheim (quoi que nous ayons traversé le parc hein, quand même mais un peu trop au sud). P1000591 Je vous raconte l'histoire. D'abord, nous avons été ravis pas le soleil (vendredi il a encore fait un temps dégueu) et avons décidé de partir en avance pour le musée pour faire un détour par CP et profiter du beau temps. Nous nous sommes donc laissés porter par nos pas dans le parc (ce qui nous a conduits trop au Sud par rapport au musée), avons un peu déambulé. Si nous n'avons pas réussi à en repartir, ce n'est pas parce que nous avons été attaqués par les écureuils mais plutôt que nous sommes tombés sur les endroits les plus vivants du parc, ce qui est d'autant plus vrai qu'un samedi, il y avait du monde. Samedi à Central Park ça veut dire des gens qui se produisent dans tous les recoins du parc. Nous avons ainsi croisé des clowns danseurs de hip hop (preuve de notre niveau en Anglais on comprenait leurs blagues hein), dont je voulais vous montrer les images mais je ne trouve pas comment réduire le poids de la vidéo correctement, bref vous réclamerez à notre retour. Nous avons aussi croisé un mime, un jongleur, des gens qui faisaient du roller (un peu comme à la Défense pour les connaisseurs), d'autres danseurs de hip hop, une piste de danse (avec son DJ et tout) pour les patins à roulettes, des gens qui faisaient des percussions. Bref il y avait tellement à voir que le temps est passé trop vite. Vu l'heure qu'il était lorsque nous avons réussi à nous éloigner de toutes ces activités, nous avons abandonné l'idée du musée et avons pris la direction de l'Apple Store, grand cube de verre au milieu de la 5e Avenue qui nous fait descendre par un escalier tout en transparence dans l'antre du mac: on se croirait un peu dans la caverne d'Ali Baba, il y a des ordis partout, on peu jouer aux derniers jeux vidéos dessus (qui a dit que sur Mac il y avait pas un seul jeu?), écouter de la musique, aller sur internet, bref tout faire. Les gens ont les yeux qui brillent et moi aussi. Nous n'avons pas de photos potables de l'endroit, si on repasse devant, on essaiera de faire mieux, promis. Dimanche ensuite, nous avons pris la direction du Frick Collection, ancienne maison de Fric, grand collectionneur. un musée qui m'a beaucoup plu, il y a de tout. L'esprit du musée était à l'origine d'ouvrir l'intérieur de ce riche collectionneur (il a fait fortune dans l'exploitation du charbon à la fin du 19e siècle). Il avait donc fait construire un riche hôtel particulier sur la 5e avenue et l'avait meublé et aménagé grâce à sa collection avec le projet de l'ouvrir au public à sa mort. C'est ce qui a été fait. L'endroit est donc à taille humaine (pour ce qui est d'un musée car vous imaginez que c'est quand même une très grande maison) et aménagé de manière à ce qu'on s'y sente plus à l'aise que dans un énorme bâtiment d'exposition. Bref c'est un endroit qui a beaucoup de charme et que je conseille à tout visiteur de NYC. Je pense qu'il doit passer inaperçu pour beaucoup à coté des autres énormes musées de la ville, mais il vaut à mon avis le détour. Aujourd'hui, nous retournons probablement au Met pour étendre un peu notre visite des lieux (c'est tellement immense) et essayer d'atteindre le toit, réservé aux expos temporaires, qui parait il, livre une vue superbe sur la ville. On vous racontera tout ça plus tard! ps: nouvelles photos sur l'album, qu'en pensez vous? pps: petit message pour JP Roussillon. Papa m'a appris qu'il était mort, ça fait un choc même si on pouvait s'y attendre, il faut le dire dans la Cerisaie il était vraiment excellent.
30 juillet 2009

15/

Flora: Oui vous l'aurez remarqué, nous avons poursuivi la tradition américaine et pris le parti de ne pas mentionner de "treizième" article. Nous pouvons donc paisiblement continuer dans l'écriture de nos aventures. Le temps est plutôt "tricky" these days. Hier, il a fait un temps catastrophique, orages à répétition particulièrement violents vu la taille des buildings alentours, pluie diluvienne. On se croyait presque en Inde pendant les moussons. Bien sur la pluie nous a forcé à rester une bonne partie de la journée à l'intérieur de l'appartement, on en a profité pour écrire un peu, attendre en vain que la pluie se calme. Bref peu productif tout ça. Mais c'était aussi un bon moyen de se reposer un peu... Nous avons évidement tenté une sortie en croyant à une accalmie et avons été bien trompé par la pluie qui a recommencé peu après notre départ. Une belle douche, d'autant plus que vu les irrégularités des trottoirs de la ville, nous étions forcés de patauger dans de belles flaques d'eau. Dommage que nous n'ayons pas osé sortir l'appareil photo, c'était assez surréaliste de voir qu'il faisait vraiment nuit en plein jour, de voir le ciel zébré d'éclairs et tout ça mais sans le son, ça aurai probablement paru un peu pale de tout manière. Aujourd'hui, le temps était tout à l'opposé: un soleil radieux, une chaleur difficile à supporter à la longue, surtout quand on ne trouve pas trop d'ombre. Heureusement, nous avons pris la bonne direction pour ce qui est de l'ombre: le sud de Manhattan, les grands buildings, Wall Street, un petit détour par la FED et le NY Stock Exchange, on est pas des aspirants au grandes écoles de commerce pour rien : ) P1000537 Nous avons donc pu poursuivre notre étude de la folie new yorkaise et américaine en général, c'est assez surprenant. Il faut dire que l'ancienne New Amsterdam (c'est à dire le sud de l'île, qui était à l'origine une colonie néerlandaise) est assez différente du reste de la ville. Tout est encore plus grand, les gens portent tous des costumes chics, ça boit du café en bas des grand immeubles, probablement sièges et cerveaux d'une grande partie de l'économie mondiale. On est encore dans un autre monde. Celui qui dépasse les frontières. Nous avons ensuite fait un détour par Ground Zero, il fallait bien. J'avoue que c'est déjà complètement différent de ce que j'avais vu la dernière fois. Avant c'était véritablement un trou. Evidement, il reste un grand vide au milieu de tout ces grands immeubles. Mais ce n'est plus pareil, déjà les premiers étages des prochaines constructions (principalement la Liberty Tower, encore plus haute que les deux autres, avec plus de 500m de haut!) sont visibles. Bref ce n'est à mon sens qu'un chantier comme les autres auquel on essaie de donner, encore, une allure de sanctuaire. P1000579 Nous avons terminé la journée tranquillement, installés dans Battery Park, un parc construit au bord de l'eau autours du Sud de Manhattan, face à New Jersey City. C'est un quartier hupé de NYC, tout plein d'immeubles neufs, c'est assez sympathique. Le lendemain, le temps n'a pas été très clément, nous n'avons pas pu faire grand chose, nous avons été marcher, nous balader un peu mais c'est tout. Pour ce qui est des jours suivants, ce sera dans le prochain article!
29 juillet 2009

14/

Mathéo: Quelle journée!!! mais quelle journée fut ce mardi 28 juillet! Une des plus belles de ce séjour! Au programme..... Meeting with Lady Liberty. Et quelle Lady! La journée: Nous sommes partis vers 11h30 pour l'extrême sud de Manhattan pour prendre le ferry. Première différence constatable, les buildings sont plus grand et plus haut que près de Central Park, et raviraient King Kong ou Spider Man en terme de terrain d'escalade. A) P1000386_2 En se dirigeant vers la billetterie, nous avons remarqué, à notre grande surprise, que peu de monde patientait pour acheter les billet, et entrait dans le Ferry. Nous avons donc acheté les billets, 20 dollars pour l'entrée et l'audio-guide. Toutefois, la file d'attente, bien que peu remplie, nous a réservée quelques surprises. Ou plutot UNE surprise. Derrière nous un jeune Parisien de 22 ans, en école d'ingénieur, engage une conversation. On papote donc le temps d'acheter les billets, puis on se suit, pour faire à présent la seconde queue, celle pour entrer dans le Ferry. Et la grande surprise: cette file d'attente qui nous paraissait bien peu remplie avait en fait caché son jeu puisqu'elle faisait plus de 300 mètres de long!!! (je crois que notre enthousiasme nous a empêché de remarqué cette file d'attente. Comme quoi il n'y a pas que l'amour qui rend aveugle.) Cela nous a permis de faire plus ample connaissance avec notre nouveau compagnon de route: Ismael. J'en ai aussi profité pour prendre une photo spéciale... Voila Pour ma maman chérie: B) P1000377_2 Une heure et demi plus tard, nous voila dans le Ferry, à son sommet pour pouvoir se mettre en mode Paparazzi. Et c'est quelques minutes plus tard que nous découvrons la majestueuse, grande, et belle, Lady Liberty. Mais ces photos vous la décrirons bien mieux que mes mots. C) P1000413 D) P1000412_2 E) P1000416 J'espère que les photos vous plaisent. Mais les mieux, à mon sens, sont à venir.... Une fois sur l'ile nous avons picoré un mini repas, histoire de ne pas mourir de faim, puis nous avons enfilé nos écouteurs, instructifs et intéressant, mais aussi inutiles par moments. Entre l'imagination de la statue, la construction, et l'interprétation, nous sommes à présent ultra calés! Pour ma part ça, a été un moment plutôt intense en émotions, de voir ce symbole international, en vrai, en grand, m'a donné quelques frissons. Une fois la visite terminée, les photo prises, et les sensations un peu retombées, nous nous sommes dirigés vers Ellis Ilsand. C'est moins beau, mais ça reste pas mal. En fait, cette île est forte en signification. D'un coté, la statue de la liberté, symbole de liberté, d'espoir, portant le flambeau représentant les Lumières. Son nom entier est d'ailleurs: La statut de la liberté éclairant le monde. De l'autre Ellis Island, place de contrôle strict de la migration vers les USA. Contraste marquant, certes. Tout Homme pouvant nuire a la société, ou être mis à la charge de l'Etat était refoulé. C'est ça la liberté? Pourtant il faut nuancer, puisqu'un seulement 1% des migrants était refusé sur le territoire américain. Encore une fois l'audio-guide était intéressant, par période. Une fois la visite terminée, direction le Ferry pour rentrer. Le soleil commencait a tomber, ça a donc été un moment photo, plutôt sympa. Je propose un vote pour la plus belle photo. je les numérote et vous votez (si vous voulez voter pour les photos précédentes, je vais les marquer avec des lettres) ! A noter que les photos étant trop lourdes, on a été obligé de les rogner, elles sont donc un peu moins belles qu'à l'origine. et vous pouvez grossir les photos en cliquant dessus. 1/ P1000477 2/ P1000491 3/ P1000494 4/ P1000393 5/ P1000506 6/ P1000507 7/ P1000522
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27 juillet 2009

12/ post scriptum

Flora: Au fait, vous savez que les Américains sont fous? A notre soirée, nous étions dans un immeuble assez chic de... trente étages. Bon c'est pas le plus fou. Le pire c'est que dans l'ascenseur... je remarque quelque chose d'étrange... pas de numéro 13 entre le 12 et le 14... Ils sont suffisamment fous pour croire à ce genre de malchance. Nous sommes donc dans le pays de la présumée rationalité économique, au pays de Milton Friedman et du supposé "homo oeconomicus" ou "homme rationnel". Pourtant, ils sont pas fichus de mettre un numéro 13 au treizième étage d'un immeuble, ils créent des endroits comme Time Square histoire de pouvoir dépenser tout l'argent qu'ils gagnent en vendant du coca à des jeunes déjà obèses, et en plus ils se croient les rois du monde, de la culture, et tout et tout. Vous croyez qu'ils vont bientôt interdire le vendredi 13? Nous verrons bien en novembre prochain ce qui se passera ce fameux vendredi...
27 juillet 2009

11/ nouvelles, le retour!!

Flora Bon je crois que je suis proche de perdre héritage et reconnaissance familiale si je ne donne pas de nouvelles. Bon d'après mon père, on s'est engagés en créant notre blog, on est presque cruels vu qu'on donne pas de nouvelles alors qu'elles sont implicitement promises par l'existence de ce site... Bon allez je laisse le mélo pour l'instant et choisi plutôt de me diriger vers les joies du récit. C'est qu'on a été occupés ces derniers jours, c'est notre bonne excuse pour n'avoir pas écrit plus souvent. Bon au delà de ça, on a aussi des problèmes avec notre connexion internet qui est un peu trop fantasque (vu qu'en fait on est branchés sur le réseau des voisins car Richard ne retrouve pas le code de son modem). Pourquoi avons nous été si occupés ces derniers jours? J'ai réussi à reprendre contact avec les jeunes que j'avais rencontré il y a deux ans lors de mon séjour à Nyc. En gros ce sont les anciens élèves de Richard (qui est prof d'histoire dans un lycée de Manhattan) qui ont deux ans de plus que moi et avec qui j'avais passé un bon nombre de soirées, à découvrir ce que c'est de vivre à NYC quand on a 18 ans. Cette fois ci c'est un peu la même chose. On a été invité au dernier moment à une soirée chez Nate où une bonne vingtaine de copains d'un peu partout en Amérique se retrouvaient pour faire la fête. Chouette soirée pour nous, j'étais ravie de retrouver plein de personnes que j'avais rencontré alors, échangé des souvenirs en commun et découvrir ce qu'ils sont devenus, éparpillés aux quatre coins du pays dans le cadre du "college" (c'est à dire l'université ici). On a donc fait la fête avec eux, jusque plus d'une heure du mat' avant de se dire qu'on devrait rentrer, on voulait se lever le lendemain. Bien évidement, on a pas réussi hein. A l'origine on voulait voir l'arrivée du Triathlon de New York (c'est à dire vers 8h30) à Central Park (Richard était dans la course). En fait on s'est réveillés un peu avant qu'il rentre à l'appartement c'est à dire bien plus tard. J'en profite pour le féliciter, 17e sur 150 environ dans sa classe d'âge c'est quand même super surtout quand on clame ne pas vraiment s'être entraîné pour ça. Je suis même pas sure d'être capable de terminer un triathlon moi! Ensuite direction le Metropolitan Museum of Art (ou Met pour les intimes) où nous avons parcouru la vaste section dédiée à l'Egypte ancienne puis celle consacrée à la Belle Epoque en France et enfin les salles dédiées à l'art moderne. Après trois heures de visite, ma foi passionnante, je cris grâce: nous n'avons même pas visité le tiers du premier étage (le musée en compte deux) et pourtant je sature déjà. Il faut l'avouer il y a énormément à voir, il faudra y retourner si on veut voir au moins un bonne partie de tout ce qu'on voulait. Nous rentrons finalement à la maison, épuisés (enfin surtout en ayant les jambes qui hurlent). Pourtant un cerveau qui en demande encore, ça empêche un véritable repos. La solution est donc de l'abrutir devant la télé américaine, il faut l'avouer c'est une solution particulièrement efficace vu la qualité des programmes proposés. Bon c'est aussi un bon moyen de continuer à travailler son anglais donc l'abrutissement n'est pas complet mais c'est déjà ça. Je demande grâce à nouveau bien avant Mathéo et vais me couchée, épuisée. Aujourd'hui, nous comptions aller nous balader à nouveau dans Soho (Ah oui je n'ai pas mentionné que j'ai eu deux jours cloués au lit pour cause de vilaine migraine qui nous privent d'une sortie prévue à Soho, puis une visite au jardin, nous avons des photos cette fois ci, il suffit de les décharger sur l'ordinateur et on vous les montre!!). Sauf que le temps qu'on se prépare, qu'on décide et tout et tout, l'orage nous tombe sur la tête et j'aperçois des trombes d'eau qui tombent à travers nos fenêtres. Ca doit vouloir dire qu'il faut qu'on se dirige vers un musée. L'orage est tombé plus tôt que prévu, hier il a attendu la nuit, c'était bien pratique. Petit point météo donc, je peux difficilement vous informer sur la chaleur, hormis qu'elle est conséquente, j'ai toujours pas vraiment compris le fonctionnement des °F comme ils ont ici. En fait il fait surtout lourd, et le temps demeure incertain: il fait beau et brutalement il se met à pleuvoir. L'orage gronde à peu près tous les jours. Bref pas très pratique pour planifier des sorties. Nous verrons donc bien. En attendant, je vous souhaite une bonne soirée, promis nous essaierons de donner plus de nouvelles!
21 juillet 2009

10/

Mathéo: Salut la France, ici New York! Ou plutôt devrais-je dire, ici les Etats-Unis. En effet, aujourd'hui nous avons fait un voyage plus qu'extraordinaire. Nous avons accompli l'exploit de traverser les Etats-Unis, et découvrir la faune de ce pays sauvage en une journée seulement. Des Rocheuses au désert du South West des Etats-Unis, des fonds marins aux cieux les plus reculés que seul Apollon côtoie lorsqu'il transporte le soleil qui, par ailleurs, c'est fait rare aujourd'hui, nous avons exploré tout l'environnement naturel du nouveau monde. Plus rien n'a de secret pour nous, et, puisque je vous sens d'hors et déjà méfiants quand à ce que je suis en train de vous écrire, nous avons pris la peine de prendre des photos pour témoigner de notre long (en distance) périple d'aujourd'hui. Par ou commencer.... tout d'abord voici une espèce en voie de disparition à New York, elle est la dernière actuellement recensée: P1000238 Etant donné sa crainte extrême de l'homme, nous n'avons que très peu de renseignement sur cette espèce (sinon qu'en la flattant un peu, elle se laisse aisément prendre en photo). Je vous vois grandement déstabilisés par cette nouvelle espèce que je viens de vous présenter. C'est pourquoi je vais a présent m'arrêter sur des espèces plus connues à vos yeux. Suite a un magnifique repas dans New York, nous sommes partis en direction des Rocheuses, et la faune sauvage qui l'habite. Monsieur le Grizzly nous fît un accueil plus que convenable, puisqu'il se donna même la peine de se lever pour établir une certaine équité entre nos deux espèces que sont les ours et les hommes. P1000251 Par la suite, j'ai raconté mon début de séjour a notre nouvel ami le Grizzly, en lui expliquant tout ce que j'avais vu: Les buildings, les lumières de la ville, le mode de vie, la nutrition, Time Square, Central Park... Ah cette description, il me tînt un discours proche de celui-ci: " Vois tu mon ami, l'homme est grand. Non par sa taille, mais par son talent. Il a commencé, comme nous autres animaux, par lutter au sein la nature ses dans le but de survivre. Cependant, par son intelligence, il est devenu plus fort que la nature. Et voilà ce que représente la société que tu vois a New York. Tout a l'air beau, grand, moderne, clair, ensoleillé, riche, et merveilleux. Cependant, même dans le Museum of natural history, où le grand message qui est transmit est qu'il faut prendre soin de la planète, il n'y a aucune critique, ou référence aux dommages causées par les plus grands pollueurs du monde que sont les Etats-Unis. Et là est la petitesse de l'homme, elle réside dans son excès." En y réfléchissant il a raison mon ami le Grizzly. Mais le pire, c'est qu'à New York, plus encore qu'à Paris, la société d'ultra-consommation vous fait oublier qu'il y a un enjeu environnemental. En continuant notre route nous avons rencontré plein d'autres espèces, élans, bisons, cerfs, quelques reptiles, coyotes et autres. Toutefois, le Yack paisible des contrées glacées est celui qui m'a le plus marqué. P1000254 Malgré son air froid peu engageant, accentué par les conditions climatiques plus que périlleuses des hautes montagnes, il était plutôt bavard. Etant un grand solitaire, il me demanda comment ce passent les relations humaines, Qu'est ce que c'est qu'avoir une vie sociale. Pour lui répondre je décidai de lui décrire nos nouvelles rencontres lors de notre travail au Community Garden: " Vois tu, lorsque nous sommes arrivé le premier jour, nous ne connaissions personne. L'enjeu, dans ce genre de contexte, est de créer des liens avec les gens, et si possible, d'être le plus apprécié possible. A priori, cela paraît plutôt simple: on reste gentil et agréable, on tente deux trois blagounettes, et HOP, le tour est joué. Cependant, nous sommes arrivés dans un milieu différent du notre. Ces jeunes de 14 à 18 ans, sont globalement issu de familles peu aisées, ou du moins, bien moins que la mienne et celle de Flora. Par conséquent, certaines barrières pré-existent avant même que nous connaissions chacune des personnes. Et cette barrière se trouve surtout de leur coté. C'est ainsi que certaines filles (les filles sont toujours plus désagréables que les garçons, il n'y a pas photo) ont commencées a parler de nous en anglais, sachant pertinemment qu'avec leur accent et la vitesse à laquelle elles s'exprimaient, on ne pourrait comprendre. Une a même dit "regarde, elle se prend pour une princesse" en parlant de Flora qui travaillait ardemment, ou du moins, plus sérieusement que les trois filles réunies. D'un autre coté, le plus jeune d'entre eux nous fît un accueil formidable. Il fît des efforts pour qu'on puisse le comprendre, et rigolait avec nous. Le lendemain, nous avons travaillé de nouveau, mais seul restait le jeunot accueillant, et un autre garçons plus réservé, nommé Lemmar. Ce Lemmar fut une véritable révélation. Derrière son apparente timidité se cache un garçon très sympathique, pas bavard, mais actif dans une conversation. Il m'a même enseigné les règles du sport le plus lent et le moins physique au monde derrière le golf: Le base-ball. (j'ai en effet assisté à un match entre des gamins du quartier). En contre partie de leur accueil, nous leur apprenons quelques phrases en français, telles que "viens avec moi", ou encore "je vais a la maison" et pour Lemmar qui voulait écrire à sa copine: "je t'aime"." Il me répondit avec une parfaite exactitude à mon sens: " Je comprends mieux, en fait les relations sociales, c'est donner un peu de soit, et recevoir un peu des autres." Une fois cette halte au pays du froid terminée, nous sommes repartis. Nous sommes alors passés par les fonds marins, où méduses et requins nous guettaient. Cependant notre amie la baleine bleue immensément grande nous a servi de garde du corps. Nous sommes descendu jusqu'au Nicaragua où, (spéciale dédicace pour papa, peut être que cela t'aidera dans ton reportage) nous avons croisé un Lamantin. P1000256 Enfin, nous revenus vers la civilisation humaine, non pas dans le but de nous reposer, sinon, de travailler à un projet: une machine à voyager dans le temps. Je ne vois pas pourquoi on fait tant de blabla à ce sujet, car en moins d'une heure ce qui avait été rêvé par Jules Verne devînt réalité. Voici ce que nous avons put rapporter (on a essayé de tout ramener mais ça faisait un peu lourd alors on a pris que les os): P1000258 Décidément, même en vacances, nous ne chômons pas! Sinon, si vous nous enviez d'avoir vécu un tel périple, un simple petit tour au Museum of natural history a New York vous donnera une idée de ce qu'on a pu vivre, bien que cela soit moins palpitant.
21 juillet 2009

9/

P1000194_2 Flora: Que de menaces!! Que de pression! Je reçois des messages (bon principalement de mon papa) qui réclament plus de nouvelles de notre part. C'est que ces deux derniers jours nous n'avons pas été tellement occupés et n'avons pas ressenti le besoin pressent de tout raconter. Vous devez donc tous vous demander: qu'avez nous fait depuis deux jours? Et bien d'abord, nous avons marché un peu dans le quartier, assuré notre sens de l'orientation dans l'Upper West Side of Manhattan. Nous avons lu, beaucoup discuté (au point de rater notre plan concert dans un parc au bord de l'Hudson River faute d'avoir suffisamment prêté attention à l'heure). Nous avons un peu cuisiné aussi, essayé sans trop de succès de joindre nos parents (enfin là je parle de moi, vu qu'à chaque fois on rate nos rdv téléphoniques!). Hier la journée fut un peu plus animée peut être. Enfin peu productive il faut l'avouer, c'est vrai qu'il faisait chaud... Direction les magasins! Evidement, je rentre de cette virée avec une nouvelle paire de chaussures (pas de ma faute c'était les soldes) et suis globalement déçue par les marques typiquement américaines : c'est tout du synthétique bizarre qu'on a vraiment pas envie de porter surtout s'il fait chaud. Au moins me direz vous, je ferai des économies! Nous avons aussi dîné avec R&M qui sont rentrés de leur we in the country. Recommencé à mettre nos cerveaux en anglais dans la conversation, sans trop de difficultés en fait, c'est assez plaisant! Nos projets pour aujourd'hui sont plus culturels, nous allons enfin endosser le costume du parfait touriste (par contre il nous manque un bob à tout les deux, sur ce coup là on a pas été très pros). Nous voulions aller à la Statue of liberty mais il fait un temps de cochon aujourd'hui (enfin il pleut quoi) et donc nous allons nous diriger vers les musées, probablement le MoMa, ou le Met, par encore décidé, on vous racontera ça quand on y aura été forcément! Sur ce, passez une bonne journée, bien que la votre soit déjà largement entamée. Pour ce qui est des photos, c'est que c'est particulièrement lent à charger sur les articles donc on ne prend pas forcément le temps d'en mettre beaucoup. Et les photos de l'album n'ont pas encore été enrichies par des nouvelles, c'est promis on doit en faire mais pour l'instant celles que nous avons ne sont pas géniales. D'autres dans les jours qui suivent, promis, si le temps s'y prête un peu plus.
19 juillet 2009

8/

Flora: Une heure bien tardive penserez vous pour écrire ici. Il est plus de minuit dans la grande pomme. Hier et aujourd'hui, nous sommes retournés dans le jardin communautaire d'abord pour aider à la récolte des produits (to harvest for the market) et ensuite à la préparation des légumes pour la vente (laver, faire des paquets avec les herbes) et bien sur peaufiner notre vocabulaire: je dois vous avouer que tenter de reconnaître quelque produit en sentant vaguement puis retenir un nom anglais souvent bien différent n'est pas vraiment évident mais au bout de deux jours, ça commence à rentrer, le secret c'est de les utiliser souvent. Mon avis reste mitigé sur les autres volontaires qui travaillent ici mais les sympathies s'approfondissent (bien que certaines antipathies subsistent évidement) et c'est le plus important. Nous avons eu l'occasion de discuter surtout à la fin de la récolte et aujourd'hui au marché avec des gens agréables, ravis à l'idée de nous apprendre des choses et pourquoi pas d'apprendre un peu aussi de nous: aujourd'hui au marché, nous avons fait une grande leçon de français, essayant d'apprendre aux uns quelques mots qu'ils voulaient voir traduits, et d'expliquer aux autres le noms des légumes vendus. Vous devez vous demander ce qu'est exactement ce jardin... Et bien, hélas nous n'avions pas d'appareil photo aujourd'hui mais nous essayerons de pallier ce manque la semaine prochaine. C'est un endroit assez grand, tout vert (étonnant non?), assez convivial car il y a toujours des gens réunis à l'ombre de quelque arbre à discuter (pas vraiment de notre génération hein). Le "farmers' Market" n'est pas très vaste mais il y a suffisamment de choix pour que chacun puisse être comblé, nous sommes d'ailleurs repartis, en remerciement de notre travail des derniers jours avec des pêches, des pommes, des framboises, une salade, un concombre... Tout ça "organic" (ou bio pour les incultes) bien sur!! Après notre retour du marché, nous avons décidé de mener une bien curieuse expérience: aller au cinéma. 042 Vous vous doutez que nous ne sommes pas allés voir un film trop complexe puisqu'on avait quand même pas les sous titres et que mine de rien ce n'est pas si facile de suivre comme ça en totale version originale un film dont on ne sait rien. Direction donc le dernier blockbuster: Harry Potter dans l'un des grands cinéma autours de Time Square. Autant faire les choses en grand! C'est donc notre direction (après un détour pour dîner chez Big Nick's qui selon R&M est "the place to go if you want to eat a real good burger" (d'ailleurs c'était vrai, comme ça c'est bien meilleur mais bon à ne pas refaire trop souvent parfois une bonne salade passe mieux). Première remarque, le cinéma est aussi cher ici que sur le vieux continent mais le rayons confiseries et divers pop corns est bien plus étendu évidement. Ca semble être le passage obligé pour tout le monde, d'ailleurs je ne crois pas avoir vu quelqu'un, hormis deux touristes français un peu perdus, ne pas grignoter dans son sachet de douceurs comme on dit. Ensuite, la salle est complètement folle, immense, tapissée de velours rouge comme une vielle salle de spectacle, avec un écran énorme qui semble pourtant si petit dans cette grande salle où s'enchaînent des publicités depuis un certain temps déjà. Et oui, ici les pubs c'est pendant que les gens s'installent, ils lancent les bandes annonces à l'heure de la séance avec une rare exactitude et le film commence très rapidement après. Enfin, le public américain vaut le détour: très réactif, ça rigole à la moindre blague ou au moindre tour d'esprit des scénaristes, ça sursaute en coeur, ça retient sa respiration avec ferveur... Rien à voir avec le public studieux et trop sérieux qu'on trouve dans les salles sombres parisiennes. Ca aide aussi à être bon public soit même, on se laisse porter par les rires et les exclamations du reste de la salle et c'est plutôt agréable. Conclusion: si vous le pouvez, essayer d'aller un jour au cinéma aux USA! Bien sur les 10 premières minutes du film vous serez comme nous, un peu largués par cette brutale immersion en langue anglaise sans aucun soutient écrit mais on s'habitue vite pour peu que ce ne soit pas un film trop subtil (ne tentez pas le dernier W. Allen par exemple, faut un autre niveau pour capter ses blagues sans sous titres, mêmes anglais) et après ça on est forcément fier de soit.
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