Mathéo:
Salut la France, ici New York!
Ou plutôt devrais-je dire, ici les Etats-Unis. En effet, aujourd'hui nous avons fait un voyage plus qu'extraordinaire. Nous avons accompli l'exploit de traverser les Etats-Unis, et découvrir la faune de ce pays sauvage en une journée seulement. Des Rocheuses au désert du South West des Etats-Unis, des fonds marins aux cieux les plus reculés que seul Apollon côtoie lorsqu'il transporte le soleil qui, par ailleurs, c'est fait rare aujourd'hui, nous avons exploré tout l'environnement naturel du nouveau monde.
Plus rien n'a de secret pour nous, et, puisque je vous sens d'hors et déjà méfiants quand à ce que je suis en train de vous écrire, nous avons pris la peine de prendre des photos pour témoigner de notre long (en distance) périple d'aujourd'hui.
Par ou commencer.... tout d'abord voici une espèce en voie de disparition à New York, elle est la dernière actuellement recensée:
Etant donné sa crainte extrême de l'homme, nous n'avons que très peu de renseignement sur cette espèce (sinon qu'en la flattant un peu, elle se laisse aisément prendre en photo).
Je vous vois grandement déstabilisés par cette nouvelle espèce que je viens de vous présenter. C'est pourquoi je vais a présent m'arrêter sur des espèces plus connues à vos yeux.
Suite a un magnifique repas dans New York, nous sommes partis en direction des Rocheuses, et la faune sauvage qui l'habite. Monsieur le Grizzly nous fît un accueil plus que convenable, puisqu'il se donna même la peine de se lever pour établir une certaine équité entre nos deux espèces que sont les ours et les hommes.
Par la suite, j'ai raconté mon début de séjour a notre nouvel ami le Grizzly, en lui expliquant tout ce que j'avais vu: Les buildings, les lumières de la ville, le mode de vie, la nutrition, Time Square, Central Park...
Ah cette description, il me tînt un discours proche de celui-ci:
" Vois tu mon ami, l'homme est grand. Non par sa taille, mais par son talent. Il a commencé, comme nous autres animaux, par lutter au sein la nature ses dans le but de survivre. Cependant, par son intelligence, il est devenu plus fort que la nature. Et voilà ce que représente la société que tu vois a New York. Tout a l'air beau, grand, moderne, clair, ensoleillé, riche, et merveilleux. Cependant, même dans le Museum of natural history, où le grand message qui est transmit est qu'il faut prendre soin de la planète, il n'y a aucune critique, ou référence aux dommages causées par les plus grands pollueurs du monde que sont les Etats-Unis. Et là est la petitesse de l'homme, elle réside dans son excès."
En y réfléchissant il a raison mon ami le Grizzly. Mais le pire, c'est qu'à New York, plus encore qu'à Paris, la société d'ultra-consommation vous fait oublier qu'il y a un enjeu environnemental.
En continuant notre route nous avons rencontré plein d'autres espèces, élans, bisons, cerfs, quelques reptiles, coyotes et autres.
Toutefois, le Yack paisible des contrées glacées est celui qui m'a le plus marqué.
Malgré son air froid peu engageant, accentué par les conditions climatiques plus que périlleuses des hautes montagnes, il était plutôt bavard. Etant un grand solitaire, il me demanda comment ce passent les relations humaines, Qu'est ce que c'est qu'avoir une vie sociale.
Pour lui répondre je décidai de lui décrire nos nouvelles rencontres lors de notre travail au Community Garden:
" Vois tu, lorsque nous sommes arrivé le premier jour, nous ne connaissions personne. L'enjeu, dans ce genre de contexte, est de créer des liens avec les gens, et si possible, d'être le plus apprécié possible. A priori, cela paraît plutôt simple: on reste gentil et agréable, on tente deux trois blagounettes, et HOP, le tour est joué. Cependant, nous sommes arrivés dans un milieu différent du notre. Ces jeunes de 14 à 18 ans, sont globalement issu de familles peu aisées, ou du moins, bien moins que la mienne et celle de Flora. Par conséquent, certaines barrières pré-existent avant même que nous connaissions chacune des personnes. Et cette barrière se trouve surtout de leur coté. C'est ainsi que certaines filles (les filles sont toujours plus désagréables que les garçons, il n'y a pas photo) ont commencées a parler de nous en anglais, sachant pertinemment qu'avec leur accent et la vitesse à laquelle elles s'exprimaient, on ne pourrait comprendre. Une a même dit "regarde, elle se prend pour une princesse" en parlant de Flora qui travaillait ardemment, ou du moins, plus sérieusement que les trois filles réunies. D'un autre coté, le plus jeune d'entre eux nous fît un accueil formidable. Il fît des efforts pour qu'on puisse le comprendre, et rigolait avec nous. Le lendemain, nous avons travaillé de nouveau, mais seul restait le jeunot accueillant, et un autre garçons plus réservé, nommé Lemmar. Ce Lemmar fut une véritable révélation. Derrière son apparente timidité se cache un garçon très sympathique, pas bavard, mais actif dans une conversation. Il m'a même enseigné les règles du sport le plus lent et le moins physique au monde derrière le golf: Le base-ball. (j'ai en effet assisté à un match entre des gamins du quartier).
En contre partie de leur accueil, nous leur apprenons quelques phrases en français, telles que "viens avec moi", ou encore "je vais a la maison" et pour Lemmar qui voulait écrire à sa copine: "je t'aime"."
Il me répondit avec une parfaite exactitude à mon sens:
" Je comprends mieux, en fait les relations sociales, c'est donner un peu de soit, et recevoir un peu des autres."
Une fois cette halte au pays du froid terminée, nous sommes repartis. Nous sommes alors passés par les fonds marins, où méduses et requins nous guettaient. Cependant notre amie la baleine bleue immensément grande nous a servi de garde du corps. Nous sommes descendu jusqu'au Nicaragua où, (spéciale dédicace pour papa, peut être que cela t'aidera dans ton reportage) nous avons croisé un Lamantin.
Enfin, nous revenus vers la civilisation humaine, non pas dans le but de nous reposer, sinon, de travailler à un projet:
une machine à voyager dans le temps. Je ne vois pas pourquoi on fait tant de blabla à ce sujet, car en moins d'une heure ce qui avait été rêvé par Jules Verne devînt réalité.
Voici ce que nous avons put rapporter (on a essayé de tout ramener mais ça faisait un peu lourd alors on a pris que les os):
Décidément, même en vacances, nous ne chômons pas!
Sinon, si vous nous enviez d'avoir vécu un tel périple, un simple petit tour au Museum of natural history a New York vous donnera une idée de ce qu'on a pu vivre, bien que cela soit moins palpitant.